• Allez on se réveille les enfants !
    Cet été je suis danseuse d’orchestre, je vais devoir mover mon body sur des chansons plus ou moins craignos, devant des gens plus ou moins craignos m’enfin... J J’ai hâte !
    Bientôt l’été, ça se sent partout.
    Des jupes partout, des débardeurs, des t-shirt, des couleurs vives, un peu de bronzage, le soleil qui éclate partout et les pensées qui s’en vont valser hors des salles de classe.
    Les projets en pagaille. Des vacances de d’jeuns en perspective : une maison au bord de la mer (Sanary nous voilà !), des copains, des copines, je compte déjà les jours.
    Je rêve de soirées sur la plage, Vince et Flo à la guitare, Jack Johnson sur les cordes, des musiques qui entraînent, le sable qui s’incruste partout, la galère dans les revers du jean et autres petits plaisirs.
    Les DS c’est fini, on nous rabat les oreilles avec le bac. Mwa je ne pense qu’à être dehors. On perd le fil des cours, on le rattrape un peu plus tard.
    Déjeuner avec Flo. On parle encore et toujours de cet été, deux puces surexcitées ! On se remémore le Live 8 regardé à 3h du matin l’année dernière, le best of des Dire Straits qui passait en boucle, et la fringale que nous avions eu Flo, Anaïs et mwa.

    - J’aime pas le surimi !!!
    - Margaux tu nous saoule ! Mange ce que tu peux !
    - MAIS J’AIME PAS LE SURIMI !
    - OOoooohhh tiens prend du fromage !!!
    - Merci :-)

    Tipiak, tomates, un insect bizarre « il ressemble à un dinosaure à ailes ! » qui s’invite dans mon assiette, une glace framboise-nougat « c’est la plus grosse que t’as prise Margaux ! », un « p’tit kawa ? il est très bon mon café ! », pour finir affalé dans le hamac-siège en plein soleil.

    - Aaaaahhh regarde la bestiole qui était dans mon assiette !!! Tu veux pas l’écraser avec la mayonnaise ??? J’aime pas les insectes :-(
    - Non... ça va salir la table !


    bande-son : gone - jack johnson


     

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  • Oh et puis merde. Tout m’énerve, IL m’énerve.
    Avec ses « élans » de protection.

     

     

    Lâche-mwa ! Pourquoi tu fais ça seulement avec mwa ? Parce que je suis « une fille » ? Mais rien à foutre, putain laisse-mwa respirer j’en peux plus !

     

     

    Je supporte plus tes sautes d’humeur, ton humour à deux balles, ton attitude qui me fait passer du rire aux larmes.

     

     

    J’avais passé une si bonne soirée. Tout (enfin presque... et tant mieux) Chloro et Dé6bel chez Seb. A manger, à boire, de quoi danser, des rires et des gens qui se moquent gentiment un peu partout. Mon appareil qui fait marcher le flash à tout moment.

     

     

    Petit battement dans la soirée. Seb est introuvable. Puis non. Puis j’insiste pour savoir pourquoi il avait disparu. Et on s’isole. Et on parle, on parle, on parle. De cette histoire qui me ronge de l’intérieur. Des choses que je n’avais jamais osé demander. Des précisions.

     

     

    Et les autres qui tournent derrière la fenêtre et qui nous espionne. Puis j’vide mon sac à Elsa et Maë. Ca fait bizarre, ça surprend. Il y a des sourcils haussés très hauts et des sourires et encore et toujours des questions. On s’isole toutes les trois dans une chambre pour continuer à parler. Par moment je sens les larmes me monter aux yeux, parce qu’Elsa savait « plus ou moins » et que mwa je ne suis toujours pas sensée le savoir. Et ça me frustre. Pourquoi ont-elles fait ça ? Je les insulte à chaque phrase. Mais les pires sont pour Benoît.

     

     

    - Margaux tu comprends pas comment ça fonctionne un mec, dit Seb
    - Alors vas-y expliques-mwa !

     

    - Un mec, si tu lui fais des avances il aura beaucoup voire énormément de mal à ne pas y céder.

     

     

    Je m’en fous. Ce mec-là savait ce qu’il faisait. Il savait comment j’étais. Il connaissait sa situation de son côté. Il y avait tout plein de choses. Et la pire c’était que je ne pouvais pas partir avec eux à ce moment-là. Et que ce dont je craignais le plus est arrivé... Finalement.

     

     

    Bon tant qu’on y est Maë, puisqu’on se dit tout ce soir, je suis sortie avec Seb.

     

     

    Et pia pia pia pia

     

     

    Et de parler, de re-parler, de ressasser toutes ces histoires ça fait du bien. Ca rapproche. Je me sentais beaucoup plus proche d’elles que je ne l’avais jamais été.
    Puis Sandra a effacé toutes mes photos. Celles avec mon frère, celles du forum et les vidéos, celles de l’apéritif pour l’anniversaire de mon frère et toutes celles de la soirée. Je suis écoeurée. Elle ne l’a pas fait exprès. Mais bon... J’ai une boule amère dans la gorge.

     

     

    Alors à 5h on décide de déserter la chambrette où nous nous étions installées pour ne pas s’endormir. On refait des photos. Des drôles, des belles, des où l’alcool fait encore un peu briller nos yeux et puis on sourit très très grand pour oublier.

     

     

    1/2h plus tard le ciel s’éclaircit. On n’a pas vu la nuit passer. On ne veut pas se coucher. A quoi cela servirait-il ? Alors avec Yoan, Seb, Benoît, Sandra, Elsa, Johanna, Maë et mwa on joue à Buzz.

     

    Les équipes :
    Seb – Johanna
    Yoan – Elsa
    Benoît – Sandra
    Maë – mwa

     

     

    Ma team à mwa gagne la première partie et donc pour la 2e tout le monde s’acharne sur nous. C’est pas juste... On reste digne, on finit 2e. :-)

     

    Je rentre chez mwa, il est 11h30. Je suis debout depuis plus de 24h. La fatigue tombe sur mes épaules et mon père commence à me chercher... J’voulais pas ça, éviter ces confrontations seulement une fois !


    bande-son : holes to heaven - jack johnson

     


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  • Quelques fois je me dis que je suis comme une sorte d’image à colorier. Il faut mettre plein de couleurs vives et gaies à chaque accomplissement personnel et au final on obtient un beau tableau très coloré.
    Mais comme tout, on finit de remplir le dessin. Il faut en prendre un nouveau et recommencer. On a quelques fois du mal à trouver les bonnes couleurs et le dessin reste noir et blanc un petit moment.
    Alors question humeur faut pas pousser ! Là j’ai dû prendre une nouvelle page depuis vendredi. Je pensais mettre du temps avant de me mettre d’accord sur les tons, mais finalement j’ai très vite commencé !

     

    Tout a commencé avec un 15 – illégalement obtenu certes – mais un 15 tout de même... et puis il suffisait de rajouter un peu de justifications par-ci, un peu de bla-bla par-là. Un 15 en maths pour un DM.
    Puis la récrééééééé de 10h et Flo qui me convainc de sécher l’allemand pour aller boire quelque chose, quelque part. « De toutes façons l’allemand ça sert à rien, on tombera sur un texte inconnu au bac alors ! »
    Il prêche une convaincue :-) Addition d’Anaïs et Ilza, à 11h direction place des Carmes.

     

    Multiples achats entre midi et deux heures, cadeaux faits, maillot trouvé ! :-D
    Come on Home.  Raffermissement de cuissot en perspective, je retourne à la gym... Enfin ! Points de côté, souffle coupé, je tiens bon oui oui ! Et mes oreilles aussi. Je ne me ferai jamais à cette pseudo-techno-électro-80’s miouzik des salles de sport... Damned !

     

    Sitôt rentrée je mets les Girls in Hawaï à fond les bananes. Ma chambre est dans un joyeux bordel. J’ai faim. Et je me plains encore et toujours.
    Demain c’est évaluation de volley, il faut que je réfrène mes pulsions blagueuses... Je ne suis pas sûre que mes abdos et ceux de la parano (qui se plaint beaucoup [trop] de ma drôlerie sportesque) tiennent jusqu’à la fin du match ! :-D

     

    Boys Boys Boys !

     


     

    bande-son : under pressure - david bowie & queen

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  • Faut faire la part des choses.
    Je me corrige toute seule comme une grande. Parce que c'est réagir en enfant gaté.
    Et puis à côté il y en a qui ont besoin de mwa alors on s'aère la tête, faut pas sombrer ch'uis là.

    Il faut penser autour, faut penser demain.
    Je veux la voir.

     



    film : mon voisin totoro - miyazaki

     


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  • Ouais ben voilà.
    Non.

     

    Et parce que cela fait quelques temps que je ne me suis pas sentie comme à cet instant, ce sont 4 mois de rage qui surgissent, plainte pour coups et blessures infligées à mwa-même.

     

    Et puis un peu d’autodestruction morale ça remet les idées en place. Je m’arrête là par peur de choquer – voilà je me censure toute seule.

     

    Hier j’ai pût partager le « secret » avec le Boud’, ça fait un poids en moins + les intérêts.
    Aujourd’hui je ne fais rien, même pas en cours cet après-midi, j’ai juste envie de me pelotonner sous la couette devant un dessin animé, un film ou un concert de MF pour me laisser submerger par les émotions, sans aucun témoin.

     

    Et me maudire intérieurement. Ainsi que le code de la route. Parce que des excès de vitesse oui mais les excès de prudence non.



    bande-son : rien

     


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